Trio baroque clavecin, violon, violoncelle

Quand :
27 octobre 2019 @ 16 h 00 min – 17 h 30 min
2019-10-27T16:00:00+01:00
2019-10-27T17:30:00+01:00
Où :
Pôle d'Animation Culturelle
Avenue d'Aquitaine 24480 Le Buisson de Cadouin
Coût :
Entrée : 15€, adhérents 12€, étudiants, demandeurs d'emploi 8€, tarif famille, gratuit moins de 16 ans
Contact :
Barasz Raymond
0553238622

Florian Verhaegen violon ; Jean-Lou Loger violoncelle ; Clémence Hoyrup clavecin

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Programme :

L’Essor de la musique instrumentale au XVIIème siècle ». Il sera composé d’oeuvres italiennes (Frescobaldi, Castello, etc…), Anglaises (Playford, Byrd, etc…) et Françaises (Louis Couperin, Lully, etc…)

Clémence Hoyrup débute l’apprentissage musical par le piano, et se dirige rapidement vers le clavecin, qu’elle découvre au hasard des circonstances : auprès de M.C. PINGET – ENM de Chambéry puis CNR de Lyon – mais aussi grâce au stage de musique ancienne de Dieppe et à son festival, qui seront l’occasion de rencontrer d’autres musiciens et de découvrir de très nombreux ensembles et répertoires.

Diplômée en 2005 du CNSMD de Lyon – classe de Françoise Lengellé et Dirk Börner -, elle poursuit ses études auprès de Gordon Murray à Vienne, tout en entamant au CNSMD de Lyon un cursus de musique de chambre dédié au répertoire classique pour violon, violoncelle et pianoforte sur instruments d’époque, soutenue dans cette démarche par l’Adami. A l’issue de la formation diplômante et toujours au CNSMD de Lyon, elle obtient le Certificat d’Aptitude et prend en 2009 les fonctions de Professeur de clavecin et coordinatrice du département de Musiques Anciennes de l’ENM de Villeurbanne.

Tout au long de ses études et en parallèle de cette activité pédagogique, Clémence a développé son réseau et son expérience de la scène, en donnant aux relations humaines et à la musique d’ensemble une place essentielle dans sa pratique.

Ses activités de concertiste, que ce soit en soliste ou en tant que continuiste, l’ont depuis menée en France et à l’étranger (Suisse, Slovénie, République Dominicaine, Espagne) que ce soit en lien avec le milieu amateur ou professionnel : accompagnements de chœurs amateurs, festivals ayant pour vocation de proposer des concerts classiques en milieu rural (répertoires allant du clavecin solo à l’orchestre Mozartien en passant par la musique de chambre), continuiste de l’ensemble La Ca’d’Oro qu’elle a co-fondé en 2001.

Depuis 2007, elle collabore régulièrement avec l’Orchestre National de Lyon dans des répertoires anciens – Bach, Haydn, Vivaldi, Carl-Philip Emmanuel Bach – ou plus récents – Strauss, Dutilleux, Schnittke – sous la baguette de chefs tels que G. Antonini, O. Dantone, M. Plasson, K.Jäarvi, etc.

En 2015, elle tient le clavecin dans la Clemenza de Tito de Mozart à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne, dirigé par David Reiland et mis en scène par Denis Podalydès.

Jean-Lou LOGER commence ses études au CNR d’Amiens.

Il se perfectionne dans la Classe d’Isabelle Veyrier avant d’être admis en 2000 au CNSM de Lyon.

Il y obtiendra ses DNESM de violoncelle et de musique de chambre (mention Très Bien) ainsi que son diplôme de 3ème cycle de trio avec piano.

En 2005, il est admis à l’Orchestre des Pays de Savoie qu’il quittera en 2007 pour se dédier exclusivement au quatuor à cordes avec le Quatuor Léonis (3ème prix du Concours international de Genève).

Il se perfectionne alors en suivant les conseils de nombreux quatuors (Berg, Hagen, Ysaÿe, Artemis, Mosaïques, Takacs…) et se produira dans les plus grandes salles et festivals en France et à l’étranger.

Passionné par la musique sur instruments historiques, il est invité très régulièrement dans différents ensembles comme la Chambre Philharmonique d’Emmanuel Krivine, l’ensemble Matheus et Orphéo 55.

Soucieux de conserver une activité riche et variée, il travaille régulièrement avec l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre Symphonique de Mulhouse.

En 2018, il crée en collaboration avec la comédienne Capucine Ferry un spectacle autour de la vie de Jean-Sébastien Bach et sa femme Anna Magdalena intitulé  Bach, des suites, une vie 

Florian Verhaegen
« Instrumenta »
Florian Verhaegen jongle sans les mains entre le violon baroque, l’alto baroque et la vièle médiévale.
« Maestre d’archetorum »
Philippe Wucher lui enseigne le violon à la petite cuillère. Pour l’étude du style jeune de la musique ancienne, Simon Heyerick et Odile Édouard lui apprennent comment faire chanter le boyau d’agneau même si la chapelle baroque n’est pas chauffée.
Il parfait la cuisson des saltus duriusculus et des fa superhexacordum aux côtés de Chiara Banchini, Amandine Beyer, Manfredo Kraemer, Suzanne Scholz et Sigisvald Kuijken, mais aussi sous les baguettes de Paul Agnew et Hervé Niquet.
« Gradus »
Comme tout musicien classique, Florian Verhaegen enrichit sa collection de diplômes. Il dispose
de : 2 DEM (2007), 2 Licences (Géographie & Violon baroque – 2012), 2 Masters (Musicien interprète & Pédagogie – 2014 & 2016). Ce dernier master délivre le Certificat d’Aptitude à l’enseignement de la musique, sésame pour la réussite en 2019 du concours de la fonction publique de Professeur d’Enseignement Artistique.
Sa collection le conduit à visiter les plus beaux conservatoires de musique : tout d’abord à Grenoble en formation initiale, ensuite l’École nationale de Villeurbanne et le Conservatoire supérieur de musique de Lyon pour la formation en violon hystérique historique. Au passage, il empoche une bourse ADAMI pour un projet de reconstitution d’un violon du XVIIIe siècle avec le luthier Arnaud Giral.
« Artis »
Depuis 2018, vous pouvez le retrouver tant à enseigner avec enthousiasme à l’école nationale de musique de Villeurbanne qu’à se produire avec moult ensembles que sont Le Concert de l’Hostel Dieu (Franck-Emmanuel Comte), l’Ensemble Correspondances (Sébastien Daucé), Le Caravansérail (Bertrand Cuiller), Stradivaria (Daniel Cuiller) et en musique médiévale Diabolus in Musica (Antoine Guerber) et La Note Brève (Simon Gallot). Avec passion il vit l’ensemble Matali, « bande de violons » qui sévit auprès de tous les publics pour le renouveau de la musique renaissance.
« Extra musica ! »
Il ne saurait dire s’il préfère la lutherie « sauvage » ou la menuiserie. En tout cas, il se recrée entre art du Chi et voyage itinérant.