Programme N°1
– J. Haydn , Sonate HOB XVI: 34
– F.Poulenc , Thème varié FP151
Mendelssohn: Prelude and Fugue in A-flat Major, Op. 35, No. 4
Mozart Sonate No.4 KV 282
~ Pause ~
– R.Schumann, Kreisleriana Op.16
Honoka KOBAYASHI
Originaire du Japon, Honoka Kobayashi est pianiste soliste, chambriste, accompagnatrice et cheffe de chant.
Elle étudie au conservatoire de Tokyo (Tokyo college of music) en Licence de Piano soliste et en Master d’Accompagnement au piano.
Elle poursuit ensuite ses études au CNSMDP (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris) dans les classes d’accompagnement au piano, de musique de chambre et de direction de chant. Elle a l’opportunité d’étudier avec Jennifer Fichet, Guillaume Sigier, Claire Désert, Érika Guiomar, Nathalie Dang, Jean-Fréderic Neuburger et Yumi Otsu.
Elle se perfectionne également à la HEM de Genève auprès de Louis Schwizgebel en Master concert de piano.
En tant que pianiste soliste, elle remporte de nombreuses récompenses au Japon, tels le Grand prix du Concours International de Musique d’Asie, le Grand prix du concours international de musique de Tateshina et le deuxième prix du Concours International de Musique d’Osaka.
Aussi en tant que chambriste, elle remporte le Grand Prix avec l’unanimité de 17 jurys ainsi que cinq autres prix au Concours International de Mélodie de Gordes (France) en 2022. Elle participera également au festival d’Aix-en-Provence en tant que cheffe de chant dans le cadre de la résidence Voix 2024.
Elle accompagne également dans le cadre de stages, masterclasses, concours internationaux, en France et à l’étranger.
Elle enseignait en tant que pianiste accompagnatrice de Pôle supérieur d’enseignement artistique et au CRR (Conservatoire à Rayonnement Régional) de Boulogne-Billancourt en 2022-2023.
PROGRAMME
François Borne (1840-1920)
Fantaisie brillante sur Carmen
Gioacchino Rossini (1792-1868)
Le Barbier de Séville pour deux flûtes
Paul Taffanel (1844-1908)
Fantaisie sur Le Freischütz
Giacomo Puccini (1858-1924) / Jean-Christophe Maltot (1978-)
Fantaisie sur Madame Butterfly pour deux flûtes et piano
Piotr Ilitch Tchaïkovsky (1840-1893) (arr. Mihi Kim)
« Aria de Lenski » (extrait d’Eugène Onéguine)
Richard Wagner (1813-1883) / Franz Liszt (1811-1886)
La mort d’Isolde pour piano
Léo Delibes (1836-1891) / Jean-Christophe Maltot (1978-)
Fantaisie sur Lakmé pour deux flûtes et piano
Mihi Kim, flûte
Née en Corée, Mihi Kim a commencé à étudier la flûte dès son plus jeune âge. Elle a été remarquée à dix ans par Alain Marion et elle a voyagé en Europe pour continuer ses études avec lui, ainsi que Jean-Pierre Rampal, Andras Adorjan, Aurèle Nicolet, Paul Meisen et Pierre-Yves Artaud à la Hochschule für Musik de Cologne, à la Hochschule für Musik de Munich (Master), et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (Doctorat) où elle a également obtenu le Certificat d’Aptitude (CA) de professeur national pour son instrument, suivi de la récente distinction Professeur d’Enseignement Artistique (PEA) Hors Classe (titularisation).
Parmi ses distinctions lors de compétitions internationales, on compte des prix au Concours International de Musique de Bayreuth et au Concours International de Flûte Jean-Pierre Rampal à Paris. Mme Kim poursuit sa carrière de soliste internationale en Europe, en Amérique (Nord et Sud) et en Asie, et donne régulièrement des masterclasses en France et à l’étranger. Elle est actuellement professeure à l’École Normale de Musique de Paris Alfred Cortot pour la flûte et titulaire d’un poste de professeur au Conservatoire National (CRD) d’Issy-Vanves dans la région parisienne.
Exploratrice de genres musicaux, elle est passée d’un intérêt fervent pour la musique contemporaine à une passion pour le jazz. Cultivant ses racines, elle entretient une connexion à la Corée continue de façonner son parcours artistique, favorisant une forte affiliation avec le mouvement Hallyu (Vague coréenne). Dans ce contexte, elle reste activement engagée dans le développement de concepts innovants en performance et en enseignement. Mihi Kim est une artiste internationale Miyazawa depuis 2003, jouant sur une flûte en platine massif 900/000, et fière propriétaire d’une toute nouvelle flûte Miyazawa CRESTA Platinum sortie en 2022 (pièce unique).
Laëtitia Brault, flûte
Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de Paris dans la classe de flûte de Philippe Bernold et titulaire du Certificat d’Aptitude, la française Laëtitia Brault mène une triple carrière. Après dix années passées en Belgique, en tant que flûtiste co-soliste de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, durant lesquelles elle a partagé la scène avec des chanteurs de renommée mondiale tels que Jodie Devos, Marc Laho, Lionel Lhote ou encore la diva américaine Nadine Sierra, Laëtitia Brault enseigne aujourd’hui la flûte au Conservatoire d’Argenteuil et donne des masterclasses. Tout en poursuivant ses diverses collaborations au sein d’orchestres comme le Royal Opera-Ballet Vlaanderen et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, elle fonde et dirige une nouvelle maison d’édition, la Rentrée Littéraire du Flûtiste dont l’activité éditoriale se concentre sur les ouvrages de son époux, le flûtiste et arrangeur Jean-Christophe Maltot. Ensemble, ils arrangent, composent, écrivent les préfaces, produisent et jouent en concert de nombreuses fantaisies sur des opéras, par ailleurs lauréates de différents prix internationaux, leur permettant ainsi d’acquérir une reconnaissance internationale. En 2022, la Fantaisie sur Tosca se voit décerner un Golden Price dans la catégorie composition doublé d’un Grand Price au World Classical Music Awards de Londres, tandis que la Paraphrase sur Eugène Onéguine, la Fantaisie sur Lakmé et la Fantaisie sur La Bohème se distinguent lors des éditions 2023 et 2024 de la Newly Published Competition (National Flute Association, USA). La Fantaisie sur La Bohème est par ailleurs choisie comme morceau de concours 2024 au CNSM de Lyon. La presse spécialisée (La Traversière Magazine, Nederlands Fluit Genootschap, Flute Space) consacre régulièrement des articles et des interviews à ces deux artistes dont les fantaisies ont déjà conquis les cœurs de flûtistes célèbres : Julien Beaudiment, Hélène Boulègue, Joséphine Olech, Mihi Kim ou encore Nicole Esposito…
Jennifer Fichet, piano
Défricheuse enthousiaste de nombreux répertoires, Jennifer Fichet cherche à se mettre au service de la musique avec profondeur et intégrité.
Parallèlement au piano, elle obtient au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Lille ses premiers prix d’accompagnement, musique de chambre, analyse, écriture, culture musicale, clavecin et musique ancienne. Elle poursuit au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en piano, musique de chambre, accompagnement et analyse.
Lauréate de concours nationaux ainsi que des concours internationaux Chopin de Brest et de Mérignac, elle est sélectionnée en 2005 par Kun Woo-Paik pour clôturer le Festival Jeunes talents de Dinard. Elle se produit régulièrement en France ou à l’étranger (Slovaquie, Pologne, Allemagne, Nigeria, Turquie…). Chambriste de dilection, elle s’est produit avec des partenaires les plus prestigieux français et étrangers. Avec chœur ou orchestre, elle a notamment joué sous la direction de Lionel Sow, Mark Foster, Philippe Caillard et Ricardo Muti et collaboré avec de nombreux compositeurs, créant volontiers leurs œuvres.
Après une brillante carrière d’accompagnatrice, elle se consacre actuellement à l’enseignement du piano au Conservatoire à Rayonnement Départemental (CRD) d’Issy-les-Moulineaux. Par ailleurs, elle a travaillé avec le monde cinématographique en tant que coach et pianiste pour différents films dont Au bout des doigts de Ludovic Bernard.
Un disque de musique avec clarinette de Johannes Brahms enregistré avec Jean-Marc Fessard et Diana Ligeti sortira prochainement sous le label Soond , et son premier album solo consacré à la compositrice Amy Beach vient d’être publié sous le label Hortus.
Programme des concerts Darmon Renaud
Béla Bartók
Six Danses populaires roumaines
Robert Lindley
Caprice op. 15 pour violoncelle solo
Maurice Ravel
Sonate pour violon et violoncelle M73
Eugène Ysaÿe
Sonate pour violon solo (extrait)
Astor Piazzolla
Cinq Tangos pour violon et violoncelle
Haëndel/Halvorsen
Passacaille en sol min pour violon et violoncelle
Le jeu d’Eléonore Darmon est à l’image de sa crinière rousse : volcanique et chatoyant. Musicienne flamboyante et plurielle, elle s’épanouit en tant que soliste, chambriste et musicienne d’orchestre.
À 5 ans, Éléonore Darmon écoute en boucle ses disques de violon tzigane. À 10 ans, elle le sait : elle sera violoniste. Son ardeur et son enthousiasme sont d’ailleurs repérés par Ivry Gitlis lorsqu’elle participe à l’École des fans… Initiée à la musique par sa mère pianiste, Éléonore entre à 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSM), où elle remporte les premiers prix de violon et de musique de chambre dans les classes de Michael Hentz et Daria Hovora. Elle poursuit sa formation avec Pavel Vernikov à Florence et à Vienne, enrichissant son jeu avec les influences de l’école russe du violon. « Mon violon, c’est ma voix », dit-elle.
Lauréate de prix internationaux, ainsi que des fondations Banque Populaire, Cziffra et Or du Rhin, Éléonore démarre sa carrière de concertiste à 16 ans dans le Concerto en mi mineur de Mendelssohn interprété avec l’Orchestre symphonique de Nancy, sous la direction de Sebastian Lang-Lessing, aussi stupéfait que le public par « cette jeune violoniste prodigieuse ». Sa carrière se développe avec des concerts aux côtés de divers orchestres, tels que l’Orchestre National d’Ukraine (Concerto de Sibelius), le Baden Sinfonietta en Autriche (Concerto de Beethoven), l’Orchestre Symphonique Royal du Maroc (Concerto de Brahms et Double-Concerto avec Alexey Zhilin au violoncelle), l’Aurora Symphony Orchestra en Suède (Concerto n°1 de Paganini)… Elle entretient également une collaboration de longue date avec l’Orchestre Paul Kuentz, avec lequel elle s’est produite plus d’une centaine de fois en tant que soliste dans des œuvres majeures du répertoire.
Soliste, chambriste, devant ou dans l’orchestre, Éléonore Darmon conçoit la musique comme un acte de partage et de communion : « Tout est musique de chambre ! Face à l’orchestre ou dans l’orchestre, avec piano ou en quatuor, le violoniste doit faire preuve de la même qualité d’écoute vis-a-vis des autres musiciens. » En perpétuelle recherche, la violoniste n’aime rien tant que partager l’intimité et l’émotion d’une œuvre avec d’autres artistes.
Musicienne d’orchestre recherchée, elle occupe le poste de violon solo de l’Orchestre de l’Alliance à Paris de 2013 à 2016. Avec cet orchestre, elle se produit également en tant que soliste dans le Concerto en ré majeur de Tchaïkovski lors d’un concert filmé à la salle Gaveau à Paris, disponible en intégralité sur YouTube. Depuis 2015, elle est régulièrement invitée comme violon solo ou second violon par des ensembles tels que l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, les Orchestres nationaux de Lille, Montpellier, et Bordeaux.
En 2018-2019, Éléonore occupe le poste de Konzertmeister avec l’Orchestre Symphonique d’Aarhus interprétant entre autres l’intégrale des symphonies de Brahms. Marc Soustrot, directeur musical de l’orchestre, souligne sa musicalité et son jeu indispensable à la réussite des concerts. En 2022, elle est invitée par l’Orchestre d’Aarhus en tant que soliste du Double-Concerto de Brahms, aux côtés de Jonathan Swensen et sous la direction de Hartmut Haenchen.
Elle joue également au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, de l’Orchestre National de France, de l’Ensemble sans chef « les Dissonances », de l’Orchestre de Chambre de Paris et de l’Orchestre « Consuelo ». En 2024, elle est cheffe d’attaque des seconds violons pour un concert à la Philharmonie de Berlin, et se produit à la Cité de la Musique comme violon solo de l’Orchestre de Paris. Cette diversité de rôles au sein de différents orchestres lui confère une compréhension approfondie des dynamiques orchestrales.
En 2023, elle est nommée Super-soliste de l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, poste sur lequel elle est titularisée l’année suivante.
Musicienne authentique et appréciée, Éléonore Darmon nourrit une passion pour la musique de chambre depuis son plus jeune âge. Elle a eu l’opportunité de se produire et de développer son expérience auprès de partenaires tels que Mischa Maisky et Frans Helmerson (Eilat Music Festival), Martha Argerich (Pietrasanta in Concerto), Gordan Nikolic (Musique de Chambre à Giverny), Lawrence Power, Emmanuel Rossfelder… Son duo avec Antoine de Grolée, formé en 2011, est salué pour l’intensité de ses interprétations, et leur premier album, Tea Time, est paru fin 2018.
Elle a également donné des master-classes en Malaisie et participé à une croisière musicale sur le Danube aux côtés de François Chaplin, Jérémy Garbag, et Pierre Génisson.
En tant que directrice artistique, Éléonore a organisé une saison de musique de chambre à Paris entre 2013 et 2015, et depuis 2014, elle dirige le Festival de Sagonne, au cœur du Berry.
Éléonore Darmon joue un violon italien du XVIIIe siècle Gianbattista Grancino et un archet français Eugène Sartory.
Sébastien Renaud débute le violoncelle au conservatoire de Rueil-Malmaison, puis entre dans la classe de Jean-Marie Gamard au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2003, d’où il sort diplômé en 2007. En 2010 il intègre la prestigieuse Académie de l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, ce qui lui permet de jouer au contact des plus grands solistes et chefs d’orchestres. Après avoir travaillé avec des d’orchestres tels que le Gewandhaus de Leipzig ou le Bamberger Symphoniker, il retourne en France où, en plus de nombreux concerts de musique de chambre, il joue régulièrement avec l’Opéra National de Paris ou au Yellow Socks Orchestra, orchestre spécialisé dans la musique de film.
Depuis Septembre 2024, Sébastien Renaud est Violoncelle Solo de l’Orchestre Colonne, une des plus anciennes formations indépendantes Parisiennes.