Second concert de James LISNEY piano

Quand :
29 octobre 2023 @ 16 h 00 min – 18 h 00 min
2023-10-29T16:00:00+01:00
2023-10-29T18:00:00+01:00
Où :
Pôle d'Animation Culturelle
33 Avenue d'Aquitaine 24480 Le Buisson de Cadouin
Coût :
Entrée : 18 €, adhérents 15€, étudiants, demandeurs d'emploi 8€, tarif famille, gratuit moins de 16 ans
Contact :
Raymond BARASZ
0553238622

Programme 2

Liszt Années de Pèlerinage: Suisse (extraits)

Chapelle de Guillaume Tell

Au lac de Wallenstadt

Paysage

Au bord d’une source

Schumann  Fantaisie, opus 17

Entracte

Chopin  Barcarolle, opus 60

Polonaise-fantaisie, opus 61

Nocturne, opus 62/2

Chopin/Liszt Mädchens Wunsch

Schumann/Liszt Widmung

Liszt Sonetto 123 del Petrarca

Les deux facettes de James Lisney

 

Au cours du dernier week-end, le pianiste britannique James Lisney a donné deux récitals en Périgord

Tout d’abord, au parc des Milandes, le premier concert était centré sur la musique classique et le début du romantisme. Nous avons découvert un interprète tout en retenue mais non dénué d’humour dans la sonate de Joseph Haydn. C’est après une courte pause qu’il s’est lancé dans ce véritable marathon musical de 55 minutes que constitue l’exécution complète des Variations Diabelli de Beethoven. Il a puissamment exprimé les contrastes de la partition et a révélé les multiples sauts d’humeur de l’illustre compositeur dans cette œuvre, déployant d’étonnantes capacités digitales, mais refusant constamment d’utiliser la pédale forte de l’antique Gavaud mis à sa disposition.

Le contraste était total avec le récital du lendemain au Pôle d’Animation Culturelle du Buisson. Tirant parti du grand Yamaha de concert dans un programme pleinement romantique, c’est un pianiste au jeu très expressif qui s’est révélé.  Dès les premières notes des Années de pèlerinage de Franz Liszt, il a réussi déchaîner tous les harmoniques de l’instrument pour imposer la magistrale introduction de La chapelle de Guillaume Tell. Puis ce fut l’apaisement et la sérénité qui ont dominé dans l’interprétation d’Au lac de Wallenstadt. Mais c’est certainement dans la Fantaisie de Schumann que l’on a le mieux ressenti l’emportement romantique et la passion qui conviennent à ces pièces musicales. En bis, toujours avec Schumann, James Lisney nous a charmés avec l’enchevêtrement délicat de l’Arabesque, ponctuée de quelques échappées nostalgiques.

 

 

Photo Suzie Maeder

James Lisney

James Lisney jouit d’une vie musicale riche, passant sans transition du statut de soliste de concerto et de récital à celui de musicien de chambre, d’accompagnateur de chansons et de pianiste directeur. Des initiatives telles que sa série Schubertreise au South Bank Centre de Londres, son vaste projet Beethoven ou la société d’enregistrement Woodhouse Editions, ont fourni une plate-forme à ses sympathies musicales très variées.

James Lisney a fait ses débuts au Wigmore Hall en 1986 et a été très tôt représenté par le Young Concert Artists Trust de Londres, ce qui lui a permis de mener une carrière qui l’a conduit dans de nombreuses salles prestigieuses et de se faire inviter par de grands orchestres. Il a notamment effectué des résidences au Concertgebouw d’Amsterdam, au Gewandhaus de Leipzig et au Carnegie Recital Hall de New York.

Le répertoire de James Lisney s’étend des chefs-d’œuvre baroques à la musique d’aujourd’hui, mais au cours des deux dernières décennies, la musique de Schubert et de Beethoven a été au centre de ses préoccupations (en concert et en enregistrement). Il présente régulièrement des cycles de sonates pour piano et de musique de chambre, et ses enregistrements (chez Naxos, Bis, Somm, Olympia et Carlton) font l’objet des plus vives recommandations.